Et je déambulais une fois de plus (album)

 

 « j’ai un pied dans la douceur de vivre 
    et l’autre qui saigne avec le monde » 

Pour terminer l’année 2020, j’ai regroupé huit de mes compositions, dont sept parmi celles qui ont été publiées au fil des saisons depuis le printemps dernier. La pièce inédite qui ouvre l’album, « Juste pour effrayer le danger », tire son titre d’un conseil souvent donné aux adeptes de randonnées en forêt. On recommande de se mettre à chanter si on croise un animal qui peut devenir dangereux, en particulier un ours. Mais les pires dangers ne sont pas nécessairement en forêt, ils sont partout et sont même devenus plus angoissants dans nos villes en état d’alerte sanitaire. Chanter en marchant ne protège sans doute pas de grand-chose, mais c’est une bonne consigne à suivre pour au moins rester de bonne humeur.

Comme souvent dans ma poésie, il est beaucoup question, dans ce recueil de compositions, de « la marche des jours », de faire « quelques pas ensemble », et même de se promener « sur la portée des trottoirs et des astres ». Je crois donc que le titre « Et je déambulais une fois de plus » reflète bien cet ensemble de textes qui peuvent être écoutés en continu avec la musique qui les accompagne ou lus et écoutés séparément en cliquant sur chaque titre. 

C’est un court album d’une durée totale d’un peu moins d’une demi-heure. J’ai utilisé plus d’une douzaine de guitares, y compris trois basses, et ici et là des claviers, de l’harmonica, du mélodica, du glockenspiel, du djembé et, bien sûr, ma voix. Je joue et enregistre tout moi-même, piste par piste, comme un peintre crée une toile par touches successives. J’ajoute aussi une photo à chacune des compositions que je mets en ligne. Tous les textes et toutes les musiques sur cet album sont de moi, sauf le texte de « Les Pâques à New York », composé d’extraits que j’ai choisis dans le célèbre poème de Blaise Cendrars qui porte ce titre. 

Bonne promenade dans mes mots et ma musique!

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